iPhone 5, retour d’expérience

Il est indéniable que le dernier né des smartphones d’Apple est un appareil sans pareil. C’est sans doutes une des machines les plus abouties d’Apple, mais c’est surtout sa principale source de revenus actuellement. Après 6 mois d’utilisation, plusieurs remarques peuvent être faites à propos de cet « iPhone qui a réinventé l’iPhone ». Petit retour d’expérience.

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Un poids plume.

iPhone 4S et iPhone 5

iPhone 4S et iPhone 5

C’est la première chose que l’on ressent à l’ouverture de la boîte : son poids. Tim Cook, actuel CEO d’Apple n’avait pas manqué de nous le faire remarquer lors de son keynote, l’iPhone 5 est le plus fin et le plus léger de tous les iPhone. Quelques dizaines de grammes, et quelques millimètres peuvent paraîtrent insignifiants sur le papier, mais c’est une fois en mains que l’on se rend véritablement compte du résultat.
Cette impression est encore plus flagrante si votre ancien terminal était, comme dans mon cas, un iPhone 4 ou 4S. Avec leur dos en verre, on pourrait très bien les qualifier de « briques » à côté du nouveau vaisseau amiral de la firme.
Ces caractéristiques sont vraiment bienvenues et se ressentes réellement à l’usage. De plus, il faut noter que l’iPhone 5 est plus grand que ses prédécesseurs tout en étant plus léger, nous ne pouvons qu’applaudir la pomme sur ce point.
Le design de l’appareil est comme toujours très « industriel », tout est carré, rien n’est laissé au hasard. La construction pourtant complexe est irréprochable, tout est à sa place, rien ne bouge et le terminal est très bien équilibré. Le seul point négatif pour moi est sa prise en mains. L’ergonomie de l’appareil, avec ses bords anguleux et ses chanfreins (magnifiques) font vite « mal » aux mains. Il sont de plus très sujets aux rayures et la moindre chute sans protection ne pardonne pas. L’aluminium anodisé au dos est aussi concerné, surtout sur le modèle noir, par les traces de doigts.

Un écran géant.

iPhone 4S et iPhone 5

iPhone 4 et iPhone 5

Ne nous emportons pas, l’iPhone 5 à « seulement » gagné 0,5 pouces face à ses prédécesseurs. Il passe de 3,5″ à 4″ là où les concurrents mettent toute leur énergie dans la construction d’appareils 5″ voir plus. Il est tout de même important de noter que c’est la première fois depuis la présentation de l’iPhone par Steve Jobs en 2007 que son écran change de taille. C’est ce changement qui fait que cet iPhone est une « rupture » dans sa gamme, comme l’a été l’iPhone 4 avec l’arrivée du Retina Display. A l’usage ces quelques pixels supplémentaires s’avèrent être très utiles. Effectivement, la plus part des applications disponibles sur l’App Store, hormis les jeux, sont développées sous forme de listes. Le gain de contenu est agréable pour la lecture de textes, mais aussi et surtout pour le visionnage de vidéos. L’écran étant maintenant au ratio 16/9 (à quelques pixels prêts), les bandes noires horizontales disparaissent.
Le revers de la médaille est évidement l’augmentation de la taille du terminal, et donc l’utilisation à une seule main moins aisée. Certaines personnes se plaignent d’avoir des difficultés à atteindre le haut de l’écran, mais je n’ai personnellement pas de soucis de ce côté là.

Une rapidité époustouflante mais …

Puce A6 conçue par Apple

Puce A6 conçue par Apple

Je suis encore souvent surpris par la rapidité de cet iPhone. La fluidité est bien là, en toutes circonstances. Même lors de grosses opérations la puce A6 dual-core ne bronche pas, et sa partie graphique quad-core est impressionnante. Aucuns signes de faiblesse dans les jeux tels que Need for Speed Most-Wanted ou dans les traitements vidéos d’Action Movie FX dont le temps de traitement est divisé par deux par rapport à un iPhone 4S.

Mais, il y a bien un mais. Le nouvel iPhone est incroyablement puissant c’est indéniable, mais le point noir se situe sur l’autonomie. Celle-ci est légèrement supérieure à celle du précédent iPhone. Même si sa batterie me semble insuffisante pour ne pas se soucier de son niveau au cours d’une journée, nous nous devons tout de même de noter que cet appareil, face à la génération 2011 est plus de deux fois plus puissant, et qu’il est équipé d’un écran plus grand. Le travail d’optimisation d’Apple est bel et bien présent, mais c’est actuellement le point faible de cet iPhone 5.

Lightning, un grand chamboulement.

Connecteur 30 broches et Lightning d'Apple

Connecteur 30 broches et Lightning d’Apple

Le connecteur Lightning a été introduit par l’iPhone 5 sur le marché, et les utilisateurs comme les constructeurs de périphériques ont plutôt mal pris ce changement brutal. Depuis 2001, au lancement du premier iPod, Apple à utilisé sur ses terminaux mobiles un seul et même connecteur, un large connecteur 30 broches. Il était alors possible de diffuser des flux audios, vidéos, de connecter l’appareil via l’interface FireWire ou USB 2.0 et de le recharger. Cette solution s’est révélée très volumineuse au sein de l’iPhone en 2012 où tout est de plus en plus petit. De plus, l’interface FireWire n’étant plus utilisée actuellement peut être supprimée, de même que les connecteurs audios et vidéos analogiques peuvent plus simplement être remplacés par une interface numérique.

Un iPhone 5

C’est (sans doutes) ces raisons qui ont poussées Apple à développer un connecteur plus petit et plus simple. Il est muni de huit broches (ou plus précisément huit de chaque côtés). Sa grande particularité est la possibilité de le brancher dans les deux sens. Cela peut prêter à sourire, mais qui ne s’est jamais trompé de sens en essayant de brancher son iPhone ?
De plus, si vous avez comme moi pour habitude de souvent transporter votre câble USB, celui-ci ne s’abîme beaucoup moins facilement, le connecteur étant moins apte à s’accrocher un peu partout.

Conclusion.

Pour conclure, cet iPhone est pour moi une réussite, et de loin. Évidement, on ne peut pas dire qu’il est révolutionnaire (quelle entreprise peut révolutionner un marché tout les ans ?), mais les évolutions par rapport au modèle précédent sont toutes bienvenues. Elles ne sont pas forcément suffisantes pour convaincre un possesseur d’iPhone 4S de renouveler son mobile, mais elles changeront la vie d’un utilisateur d’iPhone 3GS (et 4 dans une moindre mesure). Le seul défaut que je peux lui reprocher au quotidien est son autonomie « un peu juste ». En utilisation modérée (quelques SMS, appels, relève de mails, surf) il est rare de tenir jusqu’en soirée. Alors comment remédier à cela ? Tout simplement en stoppant cette course à la finesse, en travaillant d’avantage sur l’autonomie. Ils sont loin nos vieux Alcatel que l’on rechargeait une fois par semaine …

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Déjà 4 réactions !

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  1. « Évidement, on ne peut pas dire qu’il est révolutionnaire » Entièrement d’accord! Cet iPhone n’est pas une révolution mais une évolution réussie. Et c’est ce qu’on veut. Je n’ai pas envie qu’Apple réinvente son téléphone tous les ans, je veux qu’il améliore un produit déjà bien aboutit. Il manque deux choses à ce smartphone: le NFC et un accès aux réglages depuis le centre de notifications.

    Chouette billet et chouette blog!

    1. Le NFC .. Je trouve que ce n’est pas vraiment utile pour Apple niveau périphériques puisqu’ils ont AirPlay et ça roule .. Ensuite pour le payement, c’est pas pour demain en France .. Évidement il serait bienvenu, mais c’est pas quelque chose qui me « manque ».
      Pour finir les réglages, je voit bien Apple refondre le springboard dans iOS 7. Ils pourraient laisser les dev développer des widgets, et se feraient même des sous en plus.

      Merci beaucoup !

  2. Enfin pour les widget je parierait pas dessus, ça fait au moins trois versions d’iOS qu’on les attend et ils sont toujours pas la …

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