Cet article regroupe les tests publiés sur testeur.sosh.fr et sera mis à jour tous les jours jusqu’à vendredi 7 mars 2014.
Jour 1 – Unboxing : publié
Jour 2 – Design : publié
Jour 3 – Écran : publié
Jour 4 – Conclusion publiée
Jour 1 – Unboxing
C’est donc samedi matin qu’est arrivé le joujou, timing parfait pour débuter les tests le lundi suivant.
Premier contact avec l’emballage : bonne impression. Contrairement à la boite du Sony Xperia Z, le coffret de ce LG est beau, sobre, et sa face supérieure incurvée est un joli clin d’oeil.
C’est à l’ouverture de la boite que le choc survient. Ce G Flex est juste immense, surtout pour un utilisateur d’iPhone 5s. Le terminal est bien calé, dans une boite parfaitement à ses dimensions.
Autre bonne idée d’LG, une petite languette en carton permet d’extraire le téléphone de son emballage, sans avoir à le retourner. C’est un bon point qui participe à l’aspect « travaillé » de cet écrin.
Une fois l’appareil déposé, place aux accessoires. Il y a seulement un câble USB, un adaptateur secteur, une paire d’écouteurs intra-auriculaires accompagnés de 4 embouts de rechange, un « trombone » maison et une petite pochette de documentation.
Ceux-ci semblent de bonne facture, même si les écouteurs, aux couleurs d’LG, nécessiteront un test plus précis.
Il est très inhabituel de parler du « trombone » extracteur de SIM, élément tout à fait inintéressant, pourtant celui d’LG a droit à une photo : en forme de G, il renforce encore l’idée que le constructeur à travaillé tous les détails de son produit. Après tout, vu son tarif, c’est plutôt normal me diriez-vous.
Je ne peux finir ce test sans parler d’un détail : sans compter les emballages écouteurs ou chargeur, le terminal est protégé par 9 films autocollants disposés un peu partout et parfois très petits. Assez dommage puisque le reste du packaging est parfait.
Je donne un petit 8/10 au packaging du LG G Flex, et espère que le constructeur ne s’est pas arrêté là.
À demain.
Jour 2 – Design
Avec un peu de retard, aujourd’hui je vais parler un peu de design.
C’est ce qui frappe en premier lors de l’ouverture de sa boite : l’écran incurvé du LG G Flex est grand, très grand.
Cet aspect incurvé est assez déroutant en premier lieu, mais la prise en mains est plutôt bonne. N’espérez pas utiliser ce terminal avec une seule main, écran flexible ou pas, répondre à un SMS vous contraindra à sortir vos deux mains dans le froid.
De même en voiture, sans Jeans large ou jogging, pas facile de s’assoir sans contrainte avec ce gros bébé dans la poche.
Ceci étant dit, une pareille taille est assez agréable dans d’autres situations. Pour regarder un film ou voir des photos, c’est l’idéal, mais le constat est un peu moins bon lorsque l’on commence à surfer sur le web. La « faible » (entre guillemets) résolution 720p de son écran est assez handicapante. Le crénelage des polices est visible et la quantité d’informations affichée sur cette dalle 6″ est inférieure à la plupart des écrans 5″ concurrents.
Nous reparlerons de cet écran dans quelques jours, puisqu’il y a encore beaucoup (trop) de choses à dire dessus.
Concernant la finition de l’appareil, je peux dire qu’elle est correcte, sans plus. Sans plus, simplement parce que les assemblages ne sont pas au niveau d’un terminal payé 800€, au même titre que la coque arrière en plastique sans charme ni attrait particulier.
Pour aller un peu plus loin, on peut noter que la finition Glossy de cette même coque arrière n’arrive pas jusqu’au bord, ou que les micros sont placés un peu bizarrement.
Je vais m’arrêter là, et je tiens à dire que malgré ces petits ratés, ce G Flex laisse en mains une agréable sensation.
Pour conclure, cet appareil est d’assez bonne qualité, d’aspect sobre et élégant. Seule sa taille pourra vous empêcher de craquer.
C’est aussi un 8/10 pour ce design !
À demain !
Jour 3 : L’écran
Aujourd’hui on va enfin parler de l’écran de ce LG, et il y a beaucoup de choses à dire à son sujet !
Première chose : la résolution. 245 pixels par pouce (720p – 6″), en 2014, sur un terminal à 800€, ce n’est juste pas possible. Le crénelage des polices est très visible, même sans se forcer la vue.
De plus à faible luminosité (en dessous de 80%), un grain très marqué envahi la dalle. Pas facile d’illustrer ce phénomène, mais il vous suffit de prendre une photo à 12 800 ISO, ou en basse lumière avec un téléphone des années 2000.
Mais le pire, le pire des phénomènes, c’est bien celui du Ghosting. Des images fantômes restent affichées plusieurs secondes après leur extinction.
Passez quelques minutes dans l’application Messages, puis retournez sur l’écran d’accueil. Vous verrez toujours en surbrillance le clavier et les bulles de messages.
C’est extrêmement désagréable surtout en surfant sur le web (j’ai l’impression d’être devant un écran plasma, encore une fois des années 2000).
Malgré cela, cet écran incurvé donne quand même une agréable sensation à l’utilisation, avec un effet de relief lors du scroll.
Pour conclure, cet écran est pour moi un bel échec. Alors oui, il est incurvé, et c’est le premier smartphone à écran incurvé dans sa largeur. Mais je ne vois toujours pas la valeur ajoutée d’un tel design, surtout s’il contraint LG à produire des écrans de mauvaise qualité.
Petit 4/10 pour ce soir, puisque l’atout de ce LG G Flex est aussi sa plus grande faiblesse.
Jour 4 : Conclusion
Je vais tenter de conclure brièvement. Pour moi ce terminal est né trop tôt. L’idée d’intégrer un tel écran est très bonne, puisque celui-ci est très pratique dans certains cas. Mais la technologie n’est pas encore au point, et l’utilisation d’une dalle 720p est à mon avis un handicap sur une telle diagonale. Malgré cela le coté matériel de ce LG G Flex est prometteur. Je n’arrive par contre toujours pas à me faire à Android, que je trouve trop lent, « saccadé » sur un appareil équipé ainsi. La qualité des applications est toujours bien inférieur à celles disponibles sur iOS. Je ne conseil pas l’achat de ce smartphone.